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Les confinements successifs ont entraîné des troubles du sommeil pour de nombreux Français. Une étude récente de l'Institut national du sommeil et de la vigilance s'en alarme, «soulignant que le sommeil est une éducation qu'il faut réapprendre».
La mise sous cloche du pays à deux reprises en 2020 n'a pas aidé les Français à tomber dans les bras de Morphée, bien au contraire. Lors des deux confinements, le sommeil de la population française a été malmené, selon l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV). Mardi 16 mars, son enquête a pointé une aggravation des troubles du sommeil, engendrés par l'épidémie. Le manque du sommeil était déjà le «mal du siècle.» On redoute désormais l'émergence du phénomène « corona-somnia », pour reprendre l'expression tirée d'une étude britannique d'août 2020. Alors que 21 millions de Français sont entrés dans un troisième confinement, l'étude de l'INSV a montré que le premier confinement a provoqué des troubles du sommeil chez 70% des Français. Ce chiffre a baissé lors du second confinement, pour s'établir tout de même à 45% des Français.
Pauline, une Parisienne de 24 ans, étudiante, en apprentissage en communication, estime ne pas avoir eu un sommeil bénéfique pendant de longs mois, au point de souffrir d'un manque de concentration : « Pendant les deux confinements, je ne pouvais plus aller à la salle de sport. J'avais une fatigue persistante, avec des réveils toutes les heures. Avec du recul, je pense, que travailler et dormir dans le même environnement, était nocif », observe, la jeune femme. Après un an de crise, la psychiatre, Sylvie Royant-Parola, constate d'ailleurs que « l'anxiété et un vécu compliqué pendant le confinement ont amené de nouveaux patients en consultation pour d'importants troubles du sommeil, notamment des jeunes ».
Surcharge de travail, solitude... Jessie, 31 ans, cadre à Paris dans le domaine de la production audiovisuelle, a été en proie à des nuits agitées. « Au 1er confinement, j'étais seule 24h/24h, je travaillais énormément dans mon petit appartement parisien. En raison du coronavirus, les actionnaires de l'entreprise où je travaille étaient très stressés. Il fallait faire face. Je faisais des cauchemars éprouvants chaque nuit », déclare au Figaro la trentenaire. « Pour décompresser le soir, je regardais des vidéos humoristiques avant de dormir. Je me suis aussi renseignée sur la sophrologie, mais je n'ai pas eu le temps de m'y mettre », ajoute-t-elle.
Accentuation de la fatigue chez les femmes et mères
Audrey, devenue mère d'un prématuré lors du second confinement a confié au Figaro, être toujours confrontée à des problèmes de sommeil très handicapants, depuis un an. « Enceinte pendant le 1er confinement, j'avais de grandes difficultés pour m'endormir et ne pas me réveiller en pleine nuit. L'avenir était très angoissant. On était dans le flou total. Puis, après l'accouchement, je ne parvenais pas à me reposer à la maternité. En raison des risques du Covid-19, j'étais autorisée à rendre visite à mon fils en réanimation néonatale, seulement 4 heures par jour. » Audrey a essayé d'adopter de bons réflexes d'hygiène de vie, afin d'améliorer son sommeil, mais en vain. « Ce n'est pas évident de prendre soin de soi, avec toutes les structures sportives fermées », déplore-t-elle.
Selon la scientifique et sophrologue, Clémence Peix Lavallée, le premier confinement pour les femmes fut plus rude que le deuxième. «La gestion de l'école à la maison, les repas, le télétravail devant un écran, l'actualité anxiogène, ont empêché les femmes de dormir. Enfermées avec leur famille, elles n'avaient pas de bouffée d'oxygène dans la journée, ni de sas de décompression. Les émotions et le mouvement du corps sont des agrégats essentiels pour avoir un bon sommeil. »
Les cordonniers sont peut-être les plus mal chaussés, mais les soignants sont les plus mal soignés. » Caroline, infirmière
Les soignants ont également été particulièrement touchés par l'insomnie au cours des 12 derniers mois, selon Hubert Bourdin, responsable de l'unité sommeil au CHU de Besançon. « Ils sont très sollicités, mais là, ils sont dedans, c'est après qu'on risque de voir la partie immergée de l'iceberg avec probablement des éléments du registre dépressif, et on n'exclut pas non plus des éléments du registre post-traumatique », a confié à France 3-régions ce médecin. Caroline, 27 ans, infirmière à l'hôpital Sainte-Anne, en a fait l'expérience. « Dès le 1er confinement, j'ai commencé à avoir des troubles du sommeil sévère. Même en me couchant tôt, je ne réussissais pas à m'endormir avant minuit, une heure du matin. Or, je me levais à 6h pour aller au travail. Lors de mes jours de repos, j'ai pris un traitement médicamenteux, pour récupérer et tenir. » Malgré ses efforts, son sommeil ne s'est pas amélioré depuis un an.
Publié le 22/03/2021 à 11:01
Source le Figaro
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